Les installations

Publié le par Taraska*

Il en existe différents types selon différentes varientes: le substrat, le temps de fermentation, le budget,...Voici un résumé général:

Pour le tri des déchets, on a :
-Pré-traitement à sec tri manuel, magnétique ou tamisage et ensuite broyage
-Pré-traitement humide: De rapides hélices éclatent les cellules et séparent les déchets lourds des déchets légers

Pour les digesteurs, il en existe differents types :
*Digesteur infiniment mélangé : les mélangeurs permettent d’homogénéiser le substrat, évitant la formation de croûte flottante. On retrouve differents types de brassages :
     -les agitateurs à moteur immergé, 
                        à palmes, 
     -les melangeurs à montage central, 
     -le brassage au gaz, 
     -les réacteurs contacts.
*Digesteur à écoulement piston
*Percollateur
*Digesteur à cultures fixées: pour le traitement des déchets liquides.
Le choix de celui-ci se fait en fonction de la teneur en matière sèche du substrat.
Les cuves du digesteur sont en béton, en acier trempé, inoxydable et ne dépassent pas 6 à 8m de haut

L’hygiénisation du substrat se fait en chauffant celui-ci a 70° pendant au moins 70 minutes.

     Le matériel utilisé pour alimenter le digesteur se fait à l’aide de pompes ou d’autres systèmes specifiques pour les matières solides. Pour ceux-ci, cest un système de vis sans fin qui achemine la matière en haut du digesteur. Une deuxième l’enfonce jusqu’en dessous de la surface de remplissage

     On parle de procédés mono-étapes  si l’hydrolyse et la methanogenèse ont lieu dans la même enceinte, et de bi-etapes si celles-ci sont séparées. Le bi-étape est plus intéressant car il permet de faire jouer différentes conditions (pH, t°) variable selon une étape ou l’autre.

     Le séchage (refroidissement) est le procédé le plus simple de purification du biogaz, mais les procédés de désulfurisation sont les plus utilisés. Une certaine quantité d’air est introduite en fonction du volume de biogaz (attention, le biogaz peut exploser à 6-12% du volume d’O2). Le souffre est ensuite dans le liquide et non plus dans le gaz. (mais celui-ci ne peut etre épandu sur les surfaces agricoles !)
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article