Conclusion

Publié le par Taraska*

 Le rendement en gaz indique la quantité de gaz obtenu à partir d’une certaine quantité de substrat pendant un certain temps de séjour, et est basé sur 1Kg de matière sèche volatile (MSV). Selon le type d’installation utilisé, les performances de décomposition varient entre 55 et 70%
     Le biogaz reste pour le moment encore synonyme d’échec, suite à la faible performance de ses installations. La majeure partie du biogaz en Belgique, provient de l’agriculture, et plus particulièrement de la digestion anaérobie des matières organiques. De nouvelles réglementions relatives à la gestion des déchets organiques tendent à impulser un nouveau souffle pour les projets de biométhanisation dans le secteur agricole. En 2004, la production de biogaz en Belgique était de 73,8 ktep, ce qui représente seulement une infime contribution à la consommation d’énergie primaire.
     Pour l’agriculteur, la biométhanisation représente donc finalement une technologie lui permettant de varier ses revenus dans une optique durable. Se lancer dans la production de biogaz pour un particulier n’aurait guère d’avantages pour lui. Le peu de déchets à traiter ainsi que le coût à investir ne permettrait pas un bon retour sur investissement.
Pour les Autorités, cette technologie représente un procédé incontournable pour atteindre la production de 13% d’énergies renouvelables à l’aube de 2020…

     La production de biogaz, diminuant ainsi les émissions de CO2 dans l’athmosphère, et réduisant les besoins en énergies primaires, est une alternative intéressante à la production d’énergie verte. Ce domaine , avec ses apports en électricité et chaleur, est encore à développer, mais tend vers des possibilités encore plus vastes (carburants, gaz vert), et n’est donc pas à négliger!!
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